Club Hotchkiss
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Club Hotchkiss
Richard COQUELU je m'occupe des refabrications de pièces au sein du club Hotchkiss. (300/350 membres environ 800 véhicules)
Mon principal problème actuel est la responsabilité du club concernant la refabrication de pièces de sécurité.
Pour pouvoir maintenir en état nos véhicules il nous faut des pièces détachées. Les commerçants professionnels n’étant pas intéressés par la fourniture de si faible quantité (nous ne sommes pas Renault, Citroën ou Peugeot...), tous les clubs de marques (ACM) se sont organisés, quand cela leur était possible, pour fournir à leur membres divers éléments introuvables, quelques fois disponibles en occasion mais sans garantie aucune … Il est entendu que le Club Hotchkiss ne vend les pièces disponibles qu'a ses membres à jour de leur cotisation. (https://www.club-hotchkiss.fr/fr/services-fr/pieces-detachees)
Il est possible de classer les refabrications en trois catégories principales :
C’est cette dernière catégorie qui interpelle notre président et aussi l’assureur du club !
Nos voitures (« nos » désignant tout véhicule ancien sans marque particulière) ont très souvent du jeu dans la direction à tel point que certains ont une conduite dangereuse. Bien difficile pour le technicien lors d’un contrôle technique de juger de l’excès de jeu d’un véhicule des années vingt ou trente… sans parler des cartes grises collections qui sont dispensées de contrôle.
Si nous analysons en détail les défauts trois points sont récurrents :
S’il est relativement simple pour un amateur de faire usiner de nouveaux axes et bagues de pivot de roue, faire usiner de nouvelles rotules et/ou pignon n’est pas accessible à tous. Du côté financier les tarifs proposés par les ateliers tiennent compte des quantités, l’achat en direct à l’unité par les membres ne peut donc être envisagé.
Un revendeur français très connu de pièces de Citroën Traction m’a fort aimablement transmis les coordonnées de l’atelier qui lui fabrique les rotules de biellettes de direction. J’ai donc contacté l’entreprise qui m’a expliqué que les rotules n'étaient pas forgées et étaient fabriquées à partir de barre d’acier moderne associée à un simple traitement de surface. Aucune homologation ou fiche d’essais n’est prévue, aucune radiographie n'est réalisée.
Nous travaillons avec des ateliers Français reconnu pour leurs compétences techniques, renommé dans le monde de l’ancienne. Nous leur fournissons pour chiffrage des plans (réalisés en interne club), puis quand cela est possible des pièces neuves d’origine pour prise de cotes et, si besoin, analyse du métal (nous proposons, mais n’imposons aucune matière et/ou traitement de surface et nous suivons les recommandations du professionnel ). Le club ne dispose pas de plans usines ceux-ci ayant probablement été détruit.
Nous nous retrouvons avec des propriétaires qui connaissent les défauts de leur voiture, pas toujours conscients des risques encourus mais qui n’ont pas d’autre solution que de rouler dans l’état sauf si leur club pouvait mettre à disposition les pièces de sécurité attendues.
Pour l’instant notre conseil d’administration bloque, à raison, le lancement en fabrication de pièces de sécurité en absence d’information sur les responsabilités du club en cas d’incident/accident.
Mes questions : Quel est l’avis éclairé de notre Fédération, de ses juristes ou experts et quelle aide peut-elle nous apporter? Quel cadre légal pourrait s’appliquer à cette activité ? Quel parapluie pourrait on ouvrir afin de rapidement sortir de cette impasse et rassurer notre président ?
Mon principal problème actuel est la responsabilité du club concernant la refabrication de pièces de sécurité.
Pour pouvoir maintenir en état nos véhicules il nous faut des pièces détachées. Les commerçants professionnels n’étant pas intéressés par la fourniture de si faible quantité (nous ne sommes pas Renault, Citroën ou Peugeot...), tous les clubs de marques (ACM) se sont organisés, quand cela leur était possible, pour fournir à leur membres divers éléments introuvables, quelques fois disponibles en occasion mais sans garantie aucune … Il est entendu que le Club Hotchkiss ne vend les pièces disponibles qu'a ses membres à jour de leur cotisation. (https://www.club-hotchkiss.fr/fr/services-fr/pieces-detachees)
Il est possible de classer les refabrications en trois catégories principales :
- Les pièces d’ornement indispensables lors d’une restauration dans le respect de l’origine, (ex. : éléments caoutchouc dont l’outillage de moulage est rarement à la porté de l’amateur) .
- Les pièces mécaniques moteur, transmission et autres n’impliquant pas la sécurité (quoique...)
- Les pièces mécanique de sécurité, éléments de freinage, éléments de direction.
C’est cette dernière catégorie qui interpelle notre président et aussi l’assureur du club !
Nos voitures (« nos » désignant tout véhicule ancien sans marque particulière) ont très souvent du jeu dans la direction à tel point que certains ont une conduite dangereuse. Bien difficile pour le technicien lors d’un contrôle technique de juger de l’excès de jeu d’un véhicule des années vingt ou trente… sans parler des cartes grises collections qui sont dispensées de contrôle.
Si nous analysons en détail les défauts trois points sont récurrents :
- Rotule des biellette de direction usées, déformées
- Axes et bagues de pivot de fusée usés
- Pignons de boîtier de direction usés
S’il est relativement simple pour un amateur de faire usiner de nouveaux axes et bagues de pivot de roue, faire usiner de nouvelles rotules et/ou pignon n’est pas accessible à tous. Du côté financier les tarifs proposés par les ateliers tiennent compte des quantités, l’achat en direct à l’unité par les membres ne peut donc être envisagé.
Un revendeur français très connu de pièces de Citroën Traction m’a fort aimablement transmis les coordonnées de l’atelier qui lui fabrique les rotules de biellettes de direction. J’ai donc contacté l’entreprise qui m’a expliqué que les rotules n'étaient pas forgées et étaient fabriquées à partir de barre d’acier moderne associée à un simple traitement de surface. Aucune homologation ou fiche d’essais n’est prévue, aucune radiographie n'est réalisée.
Nous travaillons avec des ateliers Français reconnu pour leurs compétences techniques, renommé dans le monde de l’ancienne. Nous leur fournissons pour chiffrage des plans (réalisés en interne club), puis quand cela est possible des pièces neuves d’origine pour prise de cotes et, si besoin, analyse du métal (nous proposons, mais n’imposons aucune matière et/ou traitement de surface et nous suivons les recommandations du professionnel ). Le club ne dispose pas de plans usines ceux-ci ayant probablement été détruit.
Nous nous retrouvons avec des propriétaires qui connaissent les défauts de leur voiture, pas toujours conscients des risques encourus mais qui n’ont pas d’autre solution que de rouler dans l’état sauf si leur club pouvait mettre à disposition les pièces de sécurité attendues.
Pour l’instant notre conseil d’administration bloque, à raison, le lancement en fabrication de pièces de sécurité en absence d’information sur les responsabilités du club en cas d’incident/accident.
Mes questions : Quel est l’avis éclairé de notre Fédération, de ses juristes ou experts et quelle aide peut-elle nous apporter? Quel cadre légal pourrait s’appliquer à cette activité ? Quel parapluie pourrait on ouvrir afin de rapidement sortir de cette impasse et rassurer notre président ?
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